Gouvernance | Symfunc

Gouvernance

Afin d'éviter tout malentendu pour ceux qui s'inquiètent que des tâches puissent leur être demandées et s'accumuler, en dehors des contributions obligatoires, telles que :

Le présent document permet d'expliquer la gouvernance de Symfunc.

Ce que disent les règles

Les règles s'appuient sur des principes, et l'administration peut créer toute règle pourvue qu'elle respecte les principes.

Les règles peuvent changer, et c'est même prévu dans les règles.

Ce que dit la loi

Légalement, Symfunc est un contrat. Tout contrat en droit français doit prévoir une clause de sortie, chez nous c'est la démission. C'est légal de changer les règles d'un contrat pourvu que ce soit clairement indiqué et que le contributeur puisse rompre le contrat à tout moment (il n'est pas obligé d'accepter les nouvelles clauses). Quand tu reçois par exemple un email d'une entreprise qui te dit qu'il y a eu un changement des conditions d'utilisation ou de service, c'est un tel changement de règles. L'approbation et la reconduction de ce type de contrat peut être tacite, et c'est le cas de Symfunc.

En d'autres termes, si tu ne quittes pas Symfunc lors d'un changement de règles, tu es réputé les accepter de manière inconditionnelle, même si tu n'es pas d'accord. Par exemple, si demain Netflix monte ses tarifs de 3€/mois, soit tu restes soit tu résilies, mais c'est l'entreprise qui décide (s'il n'y a pas de réglementation spéciale).

Donc c'est un processus courant. Dans une association lambda, on utilise un contrat d'adhésion (tu peux vérifier) et il est non-négociable. C'est pareil ici.

Est-ce que l'administration peut rajouter des tâches aux contributeurs ?

Légalement, l'administration peut assigner des tâches supplémentaire qui ne sont pas prévues, mais n'a pas le droit de te contraindre à les faire puisque tu n'as pas de lien de subordination (exemple: contrat de travail). Tu peux donc refuser.

Par contre, l'administration a le droit de créer un processus pour distribuer les tâches pourvu qu'il ne désigne personne en particulier, et tu seras contraint à faire la tâche même si tu n'es pas d'accord, sauf si tu démissionnes. Par exemple, si une association de bibliothécaires décide que les membres doivent chacun leur tour effectuer une permanence à l'accueil, alors ils sont contraints de le faire si cela est prévu et s'applique à tous.

Donc Symfunc peut bien ajouter du travail, mais pas de manière directe où est désignée une personne en particulier.

Est-ce que l'administration va rajouter des tâches aux contributeurs ?

Symfunc est un groupe qui collabore pour atteindre certains objectifs. L'idée c'est qu'on est un agrégat d'objectifs, mais pas n'importe lesquels.

On ne défend pas la majorité des objectifs des membres (qui sont variés et dépendent de l'individu), on défend les objectifs qui ont été mis à la création de Symfunc et restent dans son esprit d'origine. Ainsi, le but n'est pas de représenter toutes les opinions et d'avoir de la diversité, mais d'en défendre certaines. C'est le principe d'une association, on défend des causes, ça s'appelle "l'objet de l'association" et c'est une mention obligatoire des statuts. Exemple d'objet: Défense des femmes battues. On ne va donc pas s'intéresser aux animaux maltraités.

En particulier, le principe de liberté d'opinion de Symfunc ne s'applique que pour ce dont traite Symfunc.

De même, il s'agit d'une association privée et non publique, et donc restreindre une partie de votre discours n'est pas une enfreinte à votre liberté d'expression; tout comme tu n'as pas le droit de raconter ta vie pendant un cours à la fac et t'offusquer que ta liberté d'expression est atteinte lorsque ton professeur te fait une remarque.

Pour atteindre nos objectifs, il est nécessaire d'effectuer une suite de tâches, généralement fastidieuses. Il y a différents membres donc il y a également différents types d'aspirations et d'ambitions.

De manière caricaturale, il y a ceux qui veulent s'investir et faire du travail facultatif, et ceux qui ne veulent faire que le strict minimum et vont monter au créneau dès qu'on leur demande quelque chose.

Si ces derniers ont le droit d'être présents plus occasionnellement, les premiers ont aussi le droit d'être dans une structure avec des gens impliqués et motivés plutôt que de faire face en permanence à de l'inertie.

C'est un problème difficile à régler car la proportion des 2 camps est quasi un 50-50, mais il y a plusieurs points à considérer et qui peuvent nous aider à prendre une décision :

  1. Premièrement, on a un objet et des principes, ainsi que des objectifs. Par exemple, "ne faire que ses quotas et ne jamais rien faire d'autre" est autorisé par les règles, mais ce n'est pas dans l'esprit de Symfunc.
  2. Deuxièmement, l'association a des objectifs qui ne disparaissent pas. Le travail est quand même à faire, la question c'est en combien de temps on le fait.
  3. Troisièmement, on a tout intérêt (choix rationnel) à privilégier les membres investis plutôt que les moins investis.

Le modèle actuel fonctionne ainsi :

Avec ce système, cela incite à faire des contributions facultatives (tâches que tu veux bien faire) plutôt qu'être désigné (tâche que personne veut faire). Cela évite que les moins investis aient un avantage à tirer autant de Symfunc que quelqu'un qui s'investit et doit en plus faire les tâches ingrates. Cela homogénéise également la charge de travail entre les membres.